« Tout finit mal avec Patrick Buisson. » Devant les caméras de télévision, un fils désavoue son père. Et condamne celui qui enregistrait secrètement ses réunions avec Nicolas Sarkozy, alors président de la République.
Ce livre est un récit qui aurait dû rester dans le secret des âmes, la confession d'une souffrance qui n'aurait pas dû éclater au grand jour. Georges Buisson raconte l'histoire dont il souhaite à présent se défaire, après s'être affranchi du destin qui lui était assigné. Il dévoile le parcours personnel et public d'un homme qui a quitté la marge pour infiltrer le coeur du pouvoir politique et médiatique.
Depuis cinquante ans, Patrick Buisson est le conseiller de l'ombre qui a accompagné, pensé puis favorisé la montée de l'extrême droite en France. De cette tragédie qui ne connaît pas encore de fin, il n'est pas l'acteur le plus exposé, ni le plus connu. Mais il en est le plus déterminé. Et probablement le plus important. C'est le secret le mieux gardé de l'extrême droite.
Fruit de cinq années de travail, L'Ennemi est un livre hors du commun, où l'on croise les plus grands hommes politiques : de Jean-Marie Le Pen à Nicolas Sarkozy, en passant par Philippe de Villiers. Dans une langue magnifique et puissante, Georges Buisson nous offre une histoire personnelle de la droite radicale française depuis Mai 1968.
Un événement.
"Je viens d'accomplir un voyage dans la pensée de George Sand à propos d'un des événements majeurs de notre histoire : la Commune de Paris. Une pensée féminine, singulière et en mouvement, chez une personnalité complexe mais toujours passionnante."
George Sand développa dans ses nombreux écrits toutes les réflexions politiques inspirées par cette révolution. Or elle ne perçut pas la portée de la Commune de Paris. Son incompréhension et le débat qu'elle aura ouvert allèrent bien au-delà.
Ils offrent d'appréhender autrement ce qui s'est passé au printemps 1871, à travers une philosophie en totale ouverture sur notre époque.
Un matin, à la fin de l'été, un personnage pénètre, presque par effraction, dans la propriété de George Sand à Nohant. Dans la solitude de cette journée particulière, il va littéralement se délecter de cet espace particulier. Un récit qui se veut subjectif et personnel se révélant, au fil des pages, une quête à effectuer, un jardin à partager.
Adam attend patiemment dans la salle d'attente de son médecin généraliste. Il arrive au soir de sa vie, incapable de contrôler ses souvenirs, jusqu'à mettre en scène sa propre mort. Il essaie de s'évader dans les oeuvres de ses auteurs préférés, surtout André Gide et ses Nourritures terrestres. Mais n'aurait-il pas goûté un peu trop vite certains fruits défendus ? Adam a-t-il pris les bonnes décisions le concernant ? Ce roman est une interrogation sur le temps qui passe, sur la beauté fragile de la nature et sur les choix auxquels se confronte tout individu dans son existence.
Sur l'un des murs de la chambre d'hôpital est accrochée une reproduction des Tournesols de Vincent Van Gogh... Une fenêtre pour s'échapper du di cile tête-à-tête avec la maladie et la mort. Manuel s'est battu avec courage pendant près d'un an contre un cancer qui le ronge. Après une rémission pleine d'espoir, il est de nouveau hospitalisé. Seule devant l'issue fatale de la maladie, Gabrielle, son épouse, fait alors appel à deux de leurs meilleurs amis qui accompagneront Manuel dans ses derniers jours de vie.
Ce récit humaniste détaille au jour le jour les sentiments et les questions qui se posent face à l'agonie d'un être cher : comment échanger et se comporter avec lui ? Il aborde également les difficultés de communication avec l'institution hospitalière et revendique le droit à mourir dans la dignité. Où commence et où finit l'obstination à maintenir un malade en vie ?
Ce "si petit village" se meurt dans une indifférence générale : plus d'école, plus de commerce. Aimée, la maire, est persuadée que seule une activité culturelle le sauvera. Aimée se démène, elle rachète l'ancienne école et la transforme. Elle organise des lectures, des spectacles, un salon du livre. Le combat est âpre. Qui s'en soucie ? Elle agit en solitaire et ne renonce pas. Le narrateur découvre le village qui lui devient famillier. Il est intrigué et irrité par Aimée. Il a l'impression d'être pris dans ses filets. Il se sent piégé mais reste subjugé. Si seulement des centaines d'Aimée pouvaient exister se dit -il....
Le premier tome des OEuvres poétiques d'André Chénier avait été inscrit dès sa parution au programme de l'agrégation 2006, au titre d'édition de référence. Cinq ans après cette publication profondément remaniée des Élégies et de L'Art d'aimer, voici le deuxième volume, contenant les Bucoliques, les Épîtres et L'Invention. C'est ainsi la majeure partie de la production du poète qui est maintenant lisible dans sa pleine intégrité. Il a d'abord fallu la dégager de manipulations souvent hasardeuses ; car, restée inachevée, puis démembrée dans des liasses qui n'ont jamais été facilement disponibles et où manquent les meilleurs manuscrits publiés, elle a posé mille problèmes à ses éditeurs. C'est après avoir soumis toutes les données accessibles à une minutieuse enquête que Georges Buisson a établi le texte - dans tous ses états - selon les règles suivies pour l'édition rigoureusement scientifique du tome I. Un appareil critique considérable justifie et éclaire cette édition renouvelée ; il offre, outre le repérage des influences antiques et modernes, une riche étude du texte.Deux siècles après la mort du poète, Georges Buisson réussit la gageure de restituer son oeuvre poétique dans le meilleur état qu'elle ait jamais connu.
L'oeuvre de Chénier n'a été divulguée que longtemps après la mort du poète. Les manuscrits ont connu un destin tourmenté : partages, refus de communication, incendie partiel en 1871... C'est sur un texte demeuré inachevé, fragmentaire, que les éditeurs successifs se sont penchés : aucun n'est parvenu à un résultat satisfaisant. Fallait - il renoncer à disposer d'une édition qui rende justice au « fier André » ? La voici, complète et fidèle. MM. Buisson et Guitton ont réalisé la réorganisation que les connaisseurs savaient nécessaire. Spécialistes de la poésie du XVIII e siècle, ils ont enquêté, scruté toutes les sources, chaque fragment a été daté ; puis ils ont procédé au remembrement des textes selon des critères chronologiques, structurels et esthétiques. Pour les besoins de ce chantier complexe, ils ont forgé leurs méthodes et leurs outils - dont une chronologie entièrement neuve - selon les principes exposés dans les « Remarques sur cette édition ». On a veillé à ce que les vers du poète occupent seuls la page : l'amateur pourra les écouter en toute liberté, a capella.
Collection « Mutations »
Après les livres consacrés, dans cette collection, aux nourritures terrestres - « La gourmandise », « Manger magique », « Mille et une bouches », « Le mangeur », « Nourritures d'enfance », « Le mangeur et l'animal » -, nous débutons - avec cet ouvrage - une nouvelle série sur les plats mythiques qui font notre culture.
Au coeur de nos mémoires culinaires, gustatives et familiales, trône le pot-au-feu.
Procédé de cuisson universel, plat mythique aux vertus longtemps réputées magiques, le pot-au-feu incarne, à travers le bouilli et le bouillon, la civilisation du cuit, le nutriment et le médicament. Plat complet, il offre une diversité gustative qui suscite d'innombrables fantasmes. Autour de la permanence du bouillon, du pain trempé, des légumes et de la viande bouillie, il se décline en infinies variétés et s'accommode aux ressources locales.
Plat unique et convivial, il prend, autour du pot et du feu, valeur de lien social et trouve son inscription dans les formes les plus ancestrales de la commensalité.
Avec Priscilla Parkhurst Ferguson, Catherine Goavec, Georges Carantino, Jacques Barrau, Colette Guillemard, Colette Méchin, Françoise Buisson, Rolande Bonnain-Dulon, Misette Godard, Jacques Dupuy, Jean-Pierre Poulain, Gérald Cahen.
Cet ouvrage a été dirigé par Julia Csergo.